APTEEUS a reçu un financement Horizon 2022 pour participer au consortium international SIMPATHIC de plusieurs millions d'euros, établi dans le cadre de "Horizon Europe" de l'Union européenne.
APTEEUS, spécialisée dans le testing de tous les médicaments du monde sur cellules de patient, contribue au projet SIMPATHIC en apportant son expertise dans la recherche sur mesure sur les maladies génétiques.
À propos du Consortium SIMPATHIC
Le consortium SIMPATHIC, dirigé par le centre médical universitaire néerlandais Radboud et l’UMC d’Amsterdam, a développé une nouvelle approche pour accélérer l’utilisation des médicaments existants pour les groupes de patients atteints de troubles neurologiques rares. Le consortium a reçu une subvention de 8,8 millions d’euros du programme Horizon Europe pour développer davantage cette méthode innovante.
Traditionnellement, les médicaments sont développés une maladie à la fois, ce qui est coûteux et prend du temps. Il faut souvent beaucoup de temps avant que les patients puissent utiliser un nouveau médicament. Le consortium international SIMPATHIC, qui comprend 22 partenaires internationaux, a créé une nouvelle méthode pour accélérer l’utilisation de médicaments existants pour d’autres conditions, basée sur le dépistage des tissus de patients individuels. L’approche du consortium a été reconnue et financée par la Commission européenne avec une subvention de 8,8 millions d’euros.
Les chercheurs utiliseront une nouvelle technologie pour tester l’efficacité des médicaments existants chez les patients atteints de troubles neurologiques, ne nécessitant qu’un tube de sang ou un petit morceau de peau du patient. Ces matériaux contiennent des cellules souches que les chercheurs cultivent en cellules nerveuses. Ils testent ensuite leur réaction à une variété de médicaments existants.
Si les chercheurs observent un effet positif d’un médicament, ils lanceront une étude clinique dans un groupe de patients présentant des troubles différents mais des symptômes cliniques similaires. Comme les médicaments existants ont déjà été testés chez l’homme, les études sur les animaux peuvent ne pas être nécessaires, ce qui accélère considérablement l’utilisation des médicaments dans de nouvelles applications et réduit les coûts de recherche.
Le chef de projet et bioinformaticien Peter-Bram ‘t Hoen de Radboudumc explique : “Le projet améliorera considérablement l’efficacité et la rapidité de la découverte, de l’évaluation et de l’approbation des nouvelles applications pour les médicaments existants.“
Clara van Karnebeek, chef de projet et généticienne biochimiste d’Amsterdam UMC, ajoute: “En outre, cela aura un impact énorme sur les soins aux patients atteints de troubles neurologiques rares, par exemple en accélérant la disponibilité des médicaments pour ces affections débilitantes.“